Paléoart de Macrauchenia

Les premiers restes de Macrauchenia ont eu le privilège d’être découverts par Charles Darwin et étudiés plus tard par Richard Owen.

Bien qu’ils soient à l’origine apparentés aux camélidés, ils n’étaient pas apparentés à eux, étant des ongulés de l’ordre des Litopterna. Ceux-ci seraient plus étroitement liés aux périssodactyles actuels (qui incluent les chevaux, les tapirs et les rhinocéros)

Il habitait l’Amérique du Sud au Pléistocène

Il s’agirait d’un individu jeune, n’ayant pas atteint la taille maximale de son espèce.

Les restes du crâne utilisés pour cette reconstitution montrent encore les dernières molaires pas complètement sorties.

L’apparence de notre reconstitution, en termes de couleur et de fourrure, rappellerait quelque peu celle de certains périssodactyles avec lesquels elle est apparentée, bien que de manière lointaine.

La morphologie énigmatique du crâne de cet animal aux narines fuyantes a conduit à des spéculations sur des morphologies différentes et probables de son apparence dans la vie.

L’interprétation la plus traditionnelle serait celle d’une petite trompe semblable à celle d’un tapir.

Le plus récent est un type prorhiscis. semblable à celui de l’élan, avec lequel il partage davantage de similitudes internes.

A mitogenomic timetree for Darwin’s enigmatic South American mammal Macrauchenia patachonica

Ancient proteins resolve the evolutionary history of Darwin’s South American ungulates

Cranial characters associated with the proboscis postnatal-development in Tapirus (Perissodactyla: Tapiridae) and comparisons with other extant and fossil hoofed mammals

Swerving as the escape strategy of Macrauchenia patachonica Owen (Mammalia; Litopterna)

Fantastic beasts and what they ate: Revealing feeding habits and ecological niche of late Quaternary Macraucheniidae from South America